Bonjour à tous,
Aujourd’hui, je vais conclure la petite série d’articles sur ma manière de préparer et structurer mon roman. Comme vous avez pu le remarquer, je ne suis pas une fan du « tout planifié dans les moindres détails », le plus souvent je me contente de « rêver » de prendre des notes, de penser à mes intrigues et de veiller à l’amplification de la tension dramatique. Après vous avoir parlé de la façon dont je vois la structure de mes romans, j’ai également pris le temps de vous décrire ce que je prévois en premier lorsque je planifie mon roman, dans un troisième article j’évoquais avec vous la structure des situations initiales, péripéties et du dénouement, j’avais également pris le temps de vous parler des arcs narratifs. Aujourd’hui, il sera question de ce que je nomme les claques.
Qu’est ce que les claques ?
Eh bien, je nomme claque les scènes vraiment importantes où mon héros est réellement malmené. En général ce sont les scènes que j’aime le plus imaginer et que je conçois comme étant clés dans le déroulement du récit.
Pour cela, j’essaye de garder le cap de l’objectif du héros, de le malmener au possible. A chacune de ces quatre scènes clés (ou trois ou cinq, ou six, tout dépend de l’histoire, de sa complexité, de la longueur du récit), je me pose les questions suivantes :
-Comment empirer la situation du héros ?
-Quels sont ses buts ? Va-t-il les réussir ?
Chacune de ses scènes doivent être et avoir un arc narratif à elles seules. Je rappelle que j’ai rédigé un article sur les arcs narratifs la semaine passée, adapté aux scènes les arcs narratifs peuvent être conçus ainsi :
-Une question majeure
-Une question mineure
-Une tension
-Un moment fort
-Enfin un dénouement.
Pour augmenter la tension, il faut que chaque scène apporte quelque chose de nouveau :
-soit un indice pour la suite
-soit soulever une nouvelle question
-soit répondre à l’une des questions
Pour m’assurer de cela, et être certaine que mes scènes « claques » correspondent bien au schémas que je veux leur faire prendre je prend le temps de répondre aux questions dans cet ordre :
-Quel est la situation du héros au début de la scène : est-ce que sa situation est confortable / en danger / favorable / défavorable / a-t-il ce qu’il veut ou ce dont il a besoin
-Qui sont les personnages présent dans la scène ? Dans quel(s) lieu(x) va-t-elle se dérouler / Que va-t-il se passer ?
-Quelle va être la question principale soulevée par la scène ?
-Quelles révélations vais-je apporter aux lecteurs ? Comment vais-je les faire arriver ?
-Quelles vont être les actions ou l’action principale ?
-Comment la scène va-t-elle se terminer ?
-Comment soulever de nouvelles interrogations et les présenter aux lecteurs ?
-Quelles sont les choses que le lecteur connaît mais que les héros ignorent (ou les autres personnages) ?
-Comment faire patienter le lecteur pendant les révélations ? Comment relancer de nouvelles interrogations ?
Voilà comment je m’assure de préparer les scènes clés.
Pourquoi est-ce que j’appelle ces scènes des scènes claques ?
Ces scènes je m’en sers justement pour mettre à mal le héros, pour le pousser vers l’échec, ou la réussite. C’est pour cela que ces scènes ne sont pas nombreuses et que je m’assure de les préparer avec une réelle attention.
Le mot « claques » est très parlant (et très adapté)
Cela dit, j’aurais bien aimé que tu illustres ton propos, peut-être avec une de ces « claques » déjà écrite, et la manière dont tu as répondu aux questions que tu énumères ici.
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J’adore écrire ce genre de scène également !
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