C’est une étape qui paraît essentielle à tout auteur mais l’est-elle réellement ? Certains diront oui, d’autres que non pourtant il semble que pour écrire, il faut nécessairement avoir un plan ou au moins une idée de comment organiser son récit. Evidement, avoir un plan ne veut pas dire connaître tous les détails de son futur récit dans les moindres aspects. Entre la non-planification et le plan archi-complet, il y a tout un monde à explorer.
Dans le prochain article, j’évoquerai les différentes manières de planifier un récit mais aujourd’hui, je voudrais vous exposer les raisons qui selon moi font qu’il est nécessaire de planifier.
1. Si vous planifier vous saurez où vous allez
Lorsque l’on écrit on se laisse parfois porter par son élan créateur et puis vient le moment de la page blanche ou de la correction et alors on ne sait plus du tout quoi écrire, ou alors on croule sous la charge de travail et on se décourage. Alors que si vous avez un plan les moments de pages blanches seront vite un mauvais souvenir. Avoir une fiche permet également de se remettre plus vite dans l’esprit de son livre après une pause. Avoir par écrit un plan aide également à garder le rythme d’écriture et éviter les périodes de découragement : vous avez déjà un plan alors pourquoi s’arrêter en si bon chemin ?
2. Ne rien oublier
Quand je dis ne rien oublier, il ne s’agit pas seulement de ne pas oublier un détail important dans son histoire, mais surtout les étapes essentielles au déroulé de l’action. Il est également très fréquent d’oublier le nom de certains personnages ou des qualités qui leur sont propres. C’est pourquoi avoir un plan permet d’éviter ces écueils.
3. Ne rien perdre en route
Cela découle de l’idée n°2 mais si vous avez fait intervenir un personnage et qu’il disparaît de la circulation au beau milieu du roman il y a fort à parier que vos lecteurs vont le remarquer ( bien sûr, ici je ne parle pas de ces « oublis » souhaités par l’auteur pour créer le suspens ou la tension ou parce que dans le prochain tome ce personnage sera important). Bien sur, vous pouvez corriger avant mais le remarquerez-vous ? Rien n’est moins sûr. Alors oui, les bêta-lecteurs seront là pour pointer du doigt oublis et erreurs, mais vous serez tout de même bien embêté à ce moment-là. Ne pas se perdre en route est également valable pour l’histoire. Portez par son élan on tisse des histoires secondaires pour ne plus savoir où l’on a commencé.
4. Jugez avant d’écrire
Faire un plan permet de juger en amont de la qualité de son récit. Il n’y a rien de plus décevant que de finir un pavé de 500 pages et se dire qu’au final l’histoire était bancale et qu’il manquait d’un petit quelque chose. En général s’il manque de quelque chose c’est bien simple, il manque de planification. Ici je ne parle pas des critiques que pourrait faire les lecteurs mais de vos propres critiques sur votre travail. Le plan est là pour veiller à équilibrer le récit et vous évitez d’avoir trop de corrections après la phase d’écriture.
5. Ne pas partir à l’aventure les mains dans les poches
Ce dernier point est très personnel, mais je pense qu’écrire un roman c’est comme partir en vacances, si vous partez les mains dans les poches, sans savoir où vous vous rendez, pourquoi vous y allez et comment arrivez à destination, il y a fort à parier que vous n’irez nulle part. On ne part pas en vacances sans avoir prévu un minimum les choses sans quoi gare aux tracas, pour l’écriture ce conseil est d’autant plus valable.
Comme il existe de très nombreuses méthodes pour planifier un roman n’oubliez pas de vous abonner pour ne pas rater le post suivant dans lequel je présenterai plusieurs méthodes pour vous aider à construire votre roman.
crédit image : Olga Oginskaya de Pixabay