Bloomsbury : balade à Hyde Park

Aujourd’hui, je voudrais vous parler de mon dernier roman, sorti en mai 2021, vous pouvez le trouver ici ou encore sur le site de mon éditeur PGCOM éditions ou me contacter par MP sur Instagram sur vous souhaitez un exemplaire dédicacé.

Pourquoi je tiens à vous parler de ce roman ? Pour me faire de la pub ? Non, quoi que un peu de pub n’a jamais tué personne ^^ En vérité, je veux vous parler de ce roman parce que c’est le meilleur que j’ai écrit. Sans rire ! Il est bien meilleur que Katerina ou Balina et même que le troisième tome de ma saga qui doit sortir en 2022, et bien différent de mon ebook sur la créativité et qui vient tout juste de paraître.

De quoi parle Bloomsbury : balade à Hyde Park ?

Voici la quatrième de couverture :

Une nouvelle année commence. En posant ses valises dans le quartier littéraire de Londres, Sarah Aberfeldy veut oublier son dernier petit-ami et reprendre le contrôle de sa vie. Entre deux balades à Hyde Park, elle rencontre l’acteur Aaron Themsen. La relation qui se noue entre eux oblige Sarah à se pencher sur le conflit qui l’oppose à Merlin, le richissime producteur de cinéma réputé pour faiseur de miracles. En découvrant les agissements du producteur, Sarah ne peut rester impassible. Aura-t-elle les épaules pour le contrer tout en protégeant Aaron ?

Seulement, Bloomsbury : balade à Hyde Park, c’est plus qu’une histoire d’amour dans un pays étranger, même si Londres confère à l’histoire une ambiance particulière et envoûtante (et ce n’est pas que moi qui le dit, mais surtout mes lecteurs), c’est aussi une histoire de courage et de dépassement de soi.

J’ai eu l’idée de ce roman peu avant l’affaire Weinstein. Pour ceux qui ne se rappellent pas : l’affaire Harvey Weinstein est la révélation d’actes d’agressions sexuelles et de harcèlement commisses par le célèbre producteur de cinéma, en octobre 2017. J’ai eu l’idée de ce roman en début 2017. Et si je parle de l’affaire Weinstein c’est que dans Bloomsbury la place du viol et du harcèlement et des agressions sexuelles est prépondérante. Sans rien dévoiler de l’intrigue et des rebondissements de mon roman, ce que je peux vous dire c’est qu’il y a un côté très féministe dans l’histoire. La place des femmes que ce soit dans la société est importante et c’est la clé de voute de ce livre, notamment dans des aspects comme le travail ou encore dans des industries comme le cinéma et surtout en ce qui concerne le harcèlement sexuelle et les agressions. Je tenais à parler de cela et c’est pourquoi j’ai écris ce roman.

Comme je le disais j’ai eu les grosses idées de ce roman en février ou mars 2017 avant que l’on parle de l’affaire Weinstein, mais j’avais déjà imaginé le « Méchant » (même s’il n’y a pas qu’un seul méchant dans ce roman et que le terme méchant est un peu enfantin mais c’est pour vous donner une idée générale de l’ambiance) qui s’appelle Merlin – parce que c’est un faiseur de miracles, plutôt parce qu’il fait et défait les carrière des acteurs et actrices comme bon lui semble – et qui serait un producteur de cinéma abusif. Quelques mois plus tard alors que j’écrivais les premières pages de Bloomsbury : balade à Hyde Park est sorti dans la presse le scandale de l’affaire Weinstein et j’étais horrifiée, même si à vrai dire je n’étais pas étonnée. Quand je dis pas étonnée c’est que je sais que des hommes de pouvoir peuvent abuser de personnes qui sont leur subalterne et que le milieu du cinéma et de la culture est extrêmement bouché et qu’il n’est pas rare d’entendre dire qu’il faut coucher pour réussir et ce genre de propos sexistes que vous devez déjà avoir entendu. Je ne voulais pas écrire un roman sur l’affaire Harvey Weinstein et d’ailleurs Bloomsbury : balade à Hyde Park, n’est pas ça du tout ! Le personne de Merlin n’est pas du tout le personnage de Weinstein car d’ailleurs je ne connais pas du tout ce producteur en dehors des reportages ou des images à la télévision. En revanche, Merlin c’est un conglomérat de pleins d’hommes sexistes que j’ai pu rencontré dans ma vie. Ce n’est pas une personne en particulier mais c’est un amalgame de toutes ces petites choses sexistes et supérieures que l’on retrouve chez certains hommes de la génération du Baby Boom.

Pourquoi est-ce que j’avais imaginé un personnage aussi sombre ? Tout simplement parce que j’ai étudié le cinéma à la fac et que j’avais déjà entendu parler de certains producteurs…. disons subversifs pour rester polie. Je ne vous ferais pas l’offense de détailler les réalisateurs, producteurs ou acteurs accusés de viols, agressions, harcèlement etc, parce qu’il y en a trop ! Et c’est tout cela qui m’a donné l’envie d’écrire Bloomsbury, de parler du viol, de parler de la manière dont on traite les femmes dans certaines professions et dans la vie en générale.

Je ne peux guère vous en dire beaucoup plus sur les autres personnages car je ne veux pas dévoiler l’intrigue, mais ils sont tous uniques avec des qualités et des défauts et surtout avec ce côté très humain.

Bloomsbury ce n’est pas seulement l’histoire de Sarah Aberfeldy qui décide sur un coup de tête de partir à Londres pour oublier son ex, faire une croix sur son passé et passer quelques jours de vacances dans une ville qui lui plaît alors qu’elle est elle-même bloquée dans un passé sombre qui la tourmente. C’est également un roman sur la manière de s’en sortir dans la vie, de surmonter les moments difficiles et les épreuves, surtout lorsque l’on est une femme et que l’on a connu une réelle descente aux enfers.

Ce n’est pas une biographie (et heureusement !), mais j’ai dû puiser au plus profond de moi pour écrire ce livre, dépasser mes limites et me surpasser en tant qu’autrice. Surtout le côté trash, car clairement ce n’est pas un roman pour les enfants ou les jeunes adolescents et il faut être assez accroché pour le lire, dans le sens où il traite d’addiction, de harcèlement, de viol, d’emprise et c’est peut-être assez difficile à supporter pour certains lecteurs sensibles, mais je n’ai pas voulu mettre des scènes choquantes pour choquer, ni de la violence pour montrer de la violence, mon but était d’être le plus réaliste possible, ce qui donne un vrai côté trash dans certaines scènes car la réalité n’est pas toujours merveilleuse. Cela a été très difficile à mettre en place car écrire des scènes réalistes et qui fonctionnent n’est pas toujours aisé. Ma volonté n’était pas d’écrire un roman féministe mais bien d’écrire une histoire qui pourrait arriver à tout le monde et qui parle à tous. Je pense que c’est pour cela que cette histoire me plaît tellement et que j’aime autant ce roman et qu’il plaît aux lecteurs, ce qui est le plus important.

J’aimerais vous encourager à lire Bloomsbury : balade à Hyde Park, pas parce que je l’ai écris ni parce qu’il surfe sur la vague du mouvement #Metoo ou sur une célèbre affaire, mais avant tout parce que ce livre redonne de l’espoir et qu’il est empli de bienveillance.

Je le vends bien, n’est-ce pas ? Rires. Plus sérieusement, ce que je tenais aussi à dire c’est qu’il a été très difficile pour moi, en tant que femme, en tant qu’écrivaine aussi, de rédiger ce livre, de parler de ces crimes qui arrivent encore trop souvent et qui sont si facilement impunis. Contrairement aux autres romans que j’ai pu écrire, celui-ci était un défi majeur non seulement pour la construction de l’intrigue et des personnages mais aussi pour le côté réaliste pour ne pas tomber dans des clichés. En même temps, toute la rédaction était incroyable et j’ai adoré le concevoir, mettre en place les intrigues et exploiter les personnages parce qu’ils sont vraiment différents de ceux que j’ai l’habitude de créer.

J’espère sincèrement que cet article vous a plu et qu’il vous a permis de mieux comprendre ce roman que j’ai écrit, peut-être qu’il vous aura donné envie de le lire.

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